Assise sur un banc, une petite silhouette contemplait pensive un flot de feuilles intarissable gorgé de calculs. Sur un porte document noir la jeune femme entourait, barrait, écrivait nonchalamment divers symboles incompréhensibles aux néophytes. Une légère brise soufflait dans les fleurs imbibées de rosée, le parfum qui s'en échappait, apaisait les esprits de la demoiselle jusqu’à la détourner de l'horreur qui sévissait dehors. Une brise un peu plus forte vint même la décoiffer agitant ses papiers par la même occasion, mais la jeune femme tint bon et attendit quelques secondes pour libérer son regard des mèches qui l'obstruaient.
Mu par cette pause forcée et un peu de fatigue elle se libéra de son labeur pour observer les jardins sous les quelques rayons matinaux qui commençaient à percer dans le complexe. Elle se laissa distraire volontiers par les multitudes de couleurs qui s'offraient à ses yeux, et les multitudes de senteurs qui s'offraient à son nez. Et tout naturellement ses pensées partirent dans des endroits connus d'elle seule, la coupant peu à peu du monde qui l'entourait.
Pendant ce temps l'activité du Complexe s'intensifiait peu à peu. Gigantesque fourmilière se réveillant d'un court hivers. Et malgré l'effondrement des civilisations modernes la science continuait d'avancer. Et naturellement les chercheurs continuait de chercher, bien que la nature de l'apocalypse avait quelques peu modifier la ,nature de la recherche. Et tout aussi naturellement certain chercheur venait profiter du petit coin de paradis qu'était le jardin pour se réveiller convenablement avant un longue journée de travail. Certain aurait même apprécier un petite goute de café qui avait depuis fort longtemps parfumé leur matin mais la pénurie avait touché beaucoup de denrée et seule celles de bases avaient été renouveler.
Un de ces scientifique traversa le jardin en direction de le jeune fille, délicatement il posa sa main sur son épaule ce qui la tira de sa torpeur éveillée. Elle se tourna vers lui légèrement et brièvement surprise avant de reconnaitre son mentor qu'elle avait rencontrer dans une bibliothèque il y a un an de cela. Elle le salua respectueusement comme de coutume entre eux avant de passer au conversation diverses et variées. Tout les sujets était aborder, nourriture, météo, recherche, calculs, théories, politique interne, commérages, et même le café...
<<... A ma petite Saori-chan ce qui me manque le plus c'est le café, je pense que c'est ce qui me rappelle le plus le confort que l'on a perdu ...>>
L'homme avait une voix grave et douce qui a chaque mot fessait frisonner la petite Saori et augmentait le respect qu'elle éprouvait pour son mentor. D'ailleurs le physique de cet homme allait de paire avec sa voix, il avait l’assurance sur son visage ainsi que suffisamment de marque de vieillesse pour dégager une aura d'homme d'expérience.
<<Si je puis me permettre Sensei ... Elle s'interrompit humblement attendant la permission de continuer ... Demain est mon initiation aux sortie de recherche, ne pourrions nous pas nous arrêter pour trouver du café ? Autant en profiter, non?>>
L'homme eut alors un éclat de rire soudain ce qui mit quelques peu mal à l'aise la demoiselle qui craignait d'avoir dit une absurdité.
<<La jeunesse à le don d'être aussi doux que le printemps. Ton attention me va droit au cœur mais je ne prendrait pas de risque vis-à-vis de nous pour un peu de café.
Aller cessons cette plaisante conversation et voyons ce que tu as fait de ces calculs...>>
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Lun 31 Oct - 0:05